Le régime bahreïni a transféré le secrétaire général du Mouvement d’opposition d’Al-Wefaq au bureau d’investigations criminelles, dans l’objectif annoncé de mener une scène d’interrogatoire.
Deux jours après la lecture du message du cheikh Ali Salmane à la tribune de la 33ème session du Conseil de l’ONU aux droits de l’Homme, les autorités bahreïnies ont annoncé leur décision de soumettre la figure de l’opposition à une scène d’interrogatoire au bureau d’investigations criminelles.
Le message du cheikh Salmane insiste sur son engagement au soulèvement populaire des Bahreïnis et dénonce les politiques répressives du régime des Ale Khalifa.
« Juste au moment où les avocats du cheikh l’attendaient au parquet, le régime l’a transféré au bureau d’investigations criminelles », a dit son épouse.
Elle a ajouté que les raisons de cette décision restaient inconnues.
La cour d’appel de Bahreïn a prolongé, le 30 mai 2016, la peine de prison du chef d’Al-Wefaq, de quatre ans à neuf ans.
Cela s’inscrit dans le cadre d’une série d’actes répressifs du régime vis-à-vis des opposants et des militants des droits de l’Homme, les actes qui ne cessent d’être condamnés par les organisations internationales et les instances de défense des droits de l’Homme.