Les États-Unis ont menacé mercredi de s'efforcer d'obtenir un embargo international sur les armes contre le Soudan du Sud si Juba n'accepte pas une force africaine de protection, mais la Russie rechigne toujours à prendre cette sanction.
Le président sud-soudanais Salva Kiir doit tenir rapidement son engagement de laisser se déployer à Juba cette nouvelle force de 4.000 hommes, a affirmé l'ambassadrice américaine auprès des Nations unies Samantha Power, citée par l'AFP.
À l'issue de consultations à huis clos au Conseil de sécurité sur la situation au Soudan du Sud, l'ambassadeur adjoint russe Petr Iliichev a réaffirmé à des journalistes qu'un embargo serait contre-productif, car il ne ferait qu'acculer davantage le gouvernement sud-soudanais.
Le Conseil de sécurité n'a pas pris de décision mercredi, se contentant de rappeler à Juba son engagement de permettre le déploiement de la force régionale dans la capitale.
Juba est invité à finaliser avec l'ONU les modalités de déploiement de la force, à garantir la liberté de mouvement des Casques bleus de la mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss) et à faciliter l'accès humanitaire.
Avec Belga News et l'AFP