Les organismes d’État et les instances juridiques du Yémen entendent porter plainte, à l’échelle internationale, contre l’Arabie saoudite pour avoir utilisé des armes prohibées contre la population yéménite.
De plus en plus de preuves sont publiées de manière quasi quotidienne, montrant l’utilisation par l’Arabie saoudite d'armes prohibées contre les civils yéménites.
S’ajoutent aux rapports des instances de défense des droits de l’Homme, ceux des unités d’ingénierie de l’armée yéménite, en pleine mission de neutralisation des bombes, larguées par les avions de combat saoudiens.
Toutes les preuves mettent au grand jour l’utilisation par l’Arabie saoudite de bombes à sous-munitions.
Abdallah Sabri, expert yéménite des questions politiques, a confié à Al-Alam que l’Arabie saoudite tente de convaincre le monde que sa guerre au Yémen est une guerre légitime alors que toutes les preuves disent le contraire.
Selon les rapports, l’Arabie saoudite a eu recours à sept types de bombes prohibées pour mener des dizaines de raids aériens contre les régions yéménites.
Les hôpitaux du Yémen accueillent les blessés qui souffrent de brûlures graves et dont la chair, les os et la peau ont été totalement détruits.
Ali Tissir, vice-ministre yéménite des Droits de l’homme, dit que les agresseurs saoudiens auraient utilisé des armes prohibées de tout type.
« Il s’agit d’un crime contre l’humanité », a-t-il déploré.
Ces atrocités odieuses ont poussé les organismes d’État et les instances juridiques du Yémen à enregistrer et documenter les crimes de la coalition saoudienne et ils ont annoncé leur décision de remettre tous ces documents aux organisations internationales.
De leur côté, les instances internationales de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, se sont dites vivement préoccupées de l’utilisation par l’Arabie saoudite de bombes à fragmentation contre la population yéménite.