Ces derniers jours, les manifestations Pro-Rousseff ont lieu un peu partout dans les grandes villes brésiliennes. Dilma Rousseff a dû démissionner après avoir été accusée de manipulation de budget de l'Etat avant l'élection présidentielle en 2014.
Ce 9 septembre, des milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue à Sao Paulo pour rejeter le récent vote du Sénat qui a destitué l'ex-présidente.
Pour Aline Piva, une militante de l’organisation brésilienne Expats pour la démocratie pro-Rousseff, la colère dirigée contre Temer est le résultat d’une prise de conscience grandissante chez les Brésiliens d’un coup d’Etat « soft » qui a provoqué un changement dans la politique brésilienne et elle suggère au nouveau président, comme unique moyen de détourner la crise, de se montrer capable de redresser l’économie du pays.
Dilma Rousseff, son parti, ainsi que ses partisans ont également condamné un « coup d'Etat institutionnel » et elle a promis de former une forte opposition contre le gouvernement de Temer.