Une série d'attaques à la bombe a causé la mort lundi d'au moins 48 personnes dans plusieurs villes de Syrie, selon les médias d'Etat.
L'attentat le plus meurtrier a fait au moins 35 morts et 43 blessés près de Tartous.
Ces attaques n'ont pas été immédiatement revendiquées mais Daech a visé à plusieurs reprises les villes frappées lundi.
Elles interviennent au lendemain d'un succès de l'armée syrienne qui a réussi de nouveau à assiéger divers quartiers à Alep.
A Tartous, l'attaque a été menée sur un pont à la périphérie à l'aide d'une voiture piégée et d'un kamikaze, qui a déclenché sa ceinture d'explosifs lorsque des personnes se sont rassemblées pour secourir les blessés de la première explosion, selon la télévision d'Etat.
Un tel mode opératoire est utilisé par les terroristes d'Al-Qaïda et de Daech.
Dans le nord-est du pays, au moins huit personnes ont été tuées à Hassaké.
Selon les médias d'Etat, six des huit morts sont des membres d'Assayech, les forces de sécurité kurdes, qui étaient présents à un point de contrôle. Daech a revendiqué l'attentat.
Par ailleurs, l'explosion d'une voiture piégée a causé la mort de quatre personnes alors que sept autres ont été blessées à Homs (centre), selon l'agence officielle Sana. Cette attaque a été menée à l'entrée de la ville de Zahra.
Une autre explosion s'est produite sur une route à l'ouest de la capitale Damas, faisant un mort et trois blessés, a indiqué l'agence Sana.
La guerre en Syrie a été l'une des questions abordées au sommet du G20 en Chine, où de nouveaux pourparlers lundi entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont achevés sans parvenir à un accord de coopération, selon un haut diplomate américain.