(Téhéran-IRNA) Selon le bilan du 11e gouvernement iranien, l’Iran a accueilli 5 millions 200 mille touristes étrangers depuis 2015 et finalisé la construction de 200 hôtels haut de gamme en l’espace de trois ans.
Masoud Soltani, le président de l'organisation iranienne du Patrimoine culturel, du Tourisme et des Mains d'œuvres, a indiqué que durant ces trois dernières années, cinq monuments et sites historiques d’Iran avaient été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. « Durant toutes les années après la victoire de la révolution islamique, seulement 16 sites historiques avaient intégré la liste de l’Unesco », a-t-il précisé.
Les trois sites nouvellement classés au Patrimoine mondial de l’Humanité sont respectivement Shahr-e-Sokhta, qui signifie la « ville brûlée », situé à la jonction de routes commerciales de l’âge du bronze traversant le plateau iranien ; l’antique ville de Suse, témoignage exceptionnel sur les traditions culturelles élamite, perse et parthe, qui ont disparu en grande partie ; et le village de Meymand au sud de la province de Kerman.
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Cette année, au terme d’un processus très controversé, l’Iran a réussi à faire intégrer onze qanat (tunnel souterrain destiné à la captation d'une nappe d’eau souterraine et l’adduction d’eau vers l’extérieur) et le désert de Lout au Patrimoine mondial de l’Unesco.