Le représentant syrien à l’ONU, Bachar al-Jafari, a déclaré que les services de renseignement français étaient responsables d’un bombardement au gaz sarin survenu il y a trois ans dans la Ghouta et ayant couté la vie à près de 1.500 Syriens.
Selon al-Jafari, cette attaque s'inscrivait dans un projet censé détourner l'attention des inspecteurs de l'ONU de l’examen d’un autre cas d’attaque chimique attribué aux « rebelles » syriens.
Le représentant syrien à l’ONU a alors expliqué : « L'utilisation d'armes chimiques dans la région de Damas était destinée à empêcher Oke Selstrem [chef du groupe des inspecteurs] de se rendre à Alep car [la France] savait très bien qui avait utilisé des armes chimiques dans cette ville. »
Al-Jafari a poursuivi en ce sens : « Ils voulaient empêcher Selstrem d'atteindre Alep par tous les moyens. Ainsi, ils ont utilisé des armes chimiques à Damas avec l'implication du renseignement français ».
Le représentant français auprès des Nations unies a lui réagi en qualifiant ces accusations d'absurdes.