Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté les allégations d’un responsable britannique concernant le rôle de la RII dans la crise yéménite, disant que les autorités de Londres, en tant que fournisseurs d’armes de la coalition infanticide saoudienne, devaient répondre de leurs actes auprès de l’opinion publique internationale.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a balayé d’un revers de la main les allégations du vice-ministre britannique des Affaires étrangères chargé du département du Moyen-Orient sur l’implication iranienne dans la crise yéménite, et il a affirmé :
« Au lieu de formuler de vaines allégations et de se référer à des rapports sans fondement, il vaudrait mieux que ce diplomate britannique réponde de ce comportement inhumain et réponde aux questions des députés de la Chambre des communes concernant l’usage massif et indéniable des armes meurtrières britanniques dans le massacre de civils innocents, dont des femmes et des enfants innocents. »
Selon ce dernier, l’implication de la Grande-Bretagne, grand fournisseur d’armes à la coalition saoudienne au Yémen, est une évidence ; il revient donc aux autorités de Londres d’expliquer pourquoi, malgré la résolution du Parlement européen qui interdit la vente d’armes à l’Arabie saoudite, elles poursuivent leur politique inhumaine consistant à fournir une aide militaire aux pays qui ont occupé le Yémen.