Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, a déclaré que pour Moscou, toute condition préalable aux négociations de paix pour la Syrie serait inadmissible.
Après la réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU avec l'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura mardi, Vitali Tchourkine a émis l'espoir que la situation s'améliorerait sur le terrain, notamment dans la ville d'Alep.
Selon ITAR-TASS, le diplomate russe a déclaré que les conditions préalables que certaines parties imposent aux négociations de paix ont plusieurs fois empêché la reprise du dialogue parmi les parties syriennes.
"Pour que ce processus réussisse, il faut encourager les personnalités principales de l'opposition syrienne à se mettre à la table avec sérieux et à s'entretenir directement avec les représentants de Damas.", a-t-il estimé.
Le dernier tour des négociations de paix pour la Syrie a eu lieu du 13 au 27 avril à Genève sans aucun résultat tangible. Auparavant, Staffan de Mistura avait émis l'espoir que le dialogue reprenne en août entre le gouvernement syrien et l'opposition.
Moscou estime que c'était la position "contreproductive" des opposants qui avait amené à l'échec le dernier tour des pourparlers de Genève.