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Cas d'abus sexuels sur des enfants dans un centre pour réfugiés australien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation à Sydney pour contester le renvoi des migrants dans des camps de réfugiés. ©Reuters

Plus de 2.000 incidents, dont des cas d'abus sexuels et d'agressions, ont été répertoriés sur une période de deux ans dans un centre de détention australien de demandeurs d'asile, basé à Naura, a rapporté mercredi un journal, précisant que plus de la moitié des cas concernent des enfants.

Ces documents, publiés par le Guardian Australia, témoignent une nouvelle fois de l'ampleur des abus qui ont eu lieu dans le centre de Nauru, une île du Pacifique.

Ces centres de détention de l'Australie, qui en compte également un en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que l'arsenal législatif draconien dont s'est doté le pays à l'encontre des réfugiés qui tentent de se rendre sur l'île-continent ont fait l'objet de vives critiques de la part des Nations unies et d'associations de droits de l'homme.

Depuis 2012, ceux qui sont interceptés en mer alors qu'ils tentent de gagner le pays sont expédiés dans des camps qualifiés de dangereux et d'insalubres à Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et n'ont plus le droit de demander l'asile en Australie.

Le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile tentant de gagner l'Australie est infime par rapport à celui comptabilisé en Europe, mais la question de l'immigration est depuis longtemps une question sensible dans le pays et la ligne dure adoptée depuis quelques années est soutenue par tout l'échiquier politique.

L'Australie a dit dans un premier temps vouloir s'assurer que tous les incidents rapportés avaient été pris en charge par la police de Naura.

"Il est important de noter que nombre de ces cas rapportés d'incidents sont le fait d'allégations non confirmées", a dit un porte-parole du département de l'Immigration australien.

Les incidents évoqués dans les documents publiés par le Guardian ont eu lieu entre août 2013 et octobre 2015.

Avec l'AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV