Selon Al-Alam citant Al-Massira, le Conseil politique suprême du Yémen a examiné à Sanaa la liste de ses responsabilités, le mécanisme des activités du conseil, l'ordre du jour du comité juridique et ce, sous l'auspice du président du Conseil, Saleh al-Sammad.
Au cours de cette session, ce conseil a condamné la poursuite des bombardements violents des zones résidentielles et des infrastructures du Yémen par l’aviation saoudienne, en plus des raids menés sur les maisons et le marché du village d'al-Madid Azr. Ces attaques ont fait 30 morts et blessés, tous des civils.
L'unité interyéménite et un bon mécanisme pour mieux informer les Yéménites des dernières évolutions du pays ont été d'autres sujets discutés au cours de cette session.
Conformément à la Constitution, le mouvement Ansarallah et le parti du Congrès général du peuple ont signé la semaine dernière un accord visant à former le Conseil politique suprême. Ce conseil est en charge de gouverner le pays.
Dans la foulée, le Parlement yéménite a annoncé la reprise de ses activités après deux ans d'interruption, dès le samedi 13 août 2016. Il s'agit d'une réelle victoire pour le peuple yéménite, qui subit depuis mars 2015 l'agression saoudienne. Riyad entendait provoquer dès les premiers jours de la guerre l'implosion de l'Etat yéménite.
Selon l'agence de presse yéménite Saba, le Parlement a favorablement accueilli l'entrée en fonction du Conseil politique suprême et a souligné que cette instance a été formée pour répondre aux besoins et aux demandes de la population.
En l'espace de quelques heures, les bombardiers saoudiens ont attaqué à plus de 100 reprises les villes de Sanaa, Taëz, al-Hadid, Abb, Hajjah et Amran. Il semblerait que Riyad réagit aux dernières évolutions politiques au Yémen, qui constituent un revers cinglant pour lui.