Le Burundi a officiellement réagi mardi soir à l'adoption, la semaine dernière, par le Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution autorisant le déploiement progressif de 228 policiers de l'ONU sur son territoire.
Bujumbura estime que cette résolution a été adoptée, sans son consentement, à l’initiative de la France et que cela constitue une violation flagrante de la souveraineté du pays. Il a demandé à l’ONU de reconsidérer sa décision, les forces de sécurité burundaises étant suffisamment aptes à assurer la sécurité du pays.
Ce grief du pouvoir burundais intervient le lendemain de la manifestation d’un millier de personnes dans les rues de la capitale pour protester contre cette décision de l’ONU.
Le Burundi est dans la tourmente, depuis l’année dernière, lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé son intention de se présenter pour un troisième mandat.
Des violences avaient causé la mort de plus de 500 personnes.