La Grande-Bretagne admet la violation des principes humanitaires par Riyad au Yémen. Auparavant, Londres s'était refusé à reconnaître cette évidence.
Le Foreign Office britannique a modifié les déclarations des parlementaires concernant le Yémen. Les députés avaient refusé de reconnaître la violation des droits de l'homme par la coalition pro-Riyad. Cette décision intervient après la publication d'un rapport de l’Onu le mois dernier qui rend Riyad et ses alliés responsables de la mort de plus 500 enfants yéménites.
L'ONU a fini par retirer le nom de l'Arabie saoudite de la liste des Etats violateurs des droits des enfants après avoir été menacée par Riyad.
Dans un rapport publié lundi 23 mai, l'ONG Amnesty International dit avoir rassemblé des preuves de l'utilisation au Yémen de bombes à sous-munitions ayant été fabriquées en Grande-Bretagne dans les années 1970.