David Davis, le ministre britannique en charge du Brexit, a affirmé que l'article 50, qui permet de notifier formellement la volonté du pays de quitter l'UE, ne sera pas activé avant début 2017.
Les négociations de sortie dureront alors un maximum de deux ans: la Grande-Bretagne quittera l'UE, au plus tard, début 2019.
David Davis a tenu ces propos alors que la nouvelle première ministre britannique Theresa May, s'est rendue le vendredi 15 juillet à Edimbourg pour rencontrer Nicola Sturgeon. Cette dernière propose que l'Ecosse fasse partie de l'UE et de la Grande-Bretagne après le Brexit. En cas de refus de Londres, elle menace d'organiser un nouveau référendum sur l'indépendance dès 2017.
A l’issue de cette entrevue, la chef du gouvernement britannique s’est dite opposée à un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Theresa May s'est engagé à ne pas utiliser l'article 50 du traité de l'UE, qui permet d'en sortir, avant d'avoir défini une position « britannique » sur la stratégie à mener.
Le ministre britannique chargé du Brexit a déclaré ne pas garantir que les migrants européens qui arriveraient d'ici à la sortie officielle de l'UE auraient le droit de rester au Royaume-Uni, dans un entretien publié dimanche dans la presse.
David Davis a affirmé au journal Mail on Sunday qu'il négocierait avec les leaders européens pour "garantir un dédommagement généreux pour les migrants européens présents maintenant et un dédommagement généreux pour les citoyens britanniques" se trouvant dans un pays de l'UE, sans toutefois offrir les mêmes gages aux nouveaux venus.
Avec AFP