La flambée de violence au Soudan du Sud qui a causé la mort de plus de 300 personnes est au centre des discussions du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine de ce dimanche.
Après 4 jours d’affrontements à Juba, un cessez-le-feu fragile a été instauré lundi dernier.
Ces affrontements constituent une violation des accords de paix signés l’année dernière. Les violences ont commencé après que le président sud-soudanais, Salva Kiir, avait accusé son adjoint, Riek Machar, d’avoir organisé un coup d’Etat.
« Le Soudan du Sud est entré dans une étape sensible », a conclu Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies.
« Il est actuellement temps d’envoyer un message important au leadership du Soudan du Sud », a ajouté Ban Ki-moon, avant de poursuivre: « Le peuple sud-soudanais est opprimé par ses dirigeants qui ne prennent pas en considération ses revendications. Nous souhaitons que toutes les parties se réunissent autour d'une table et respectent leurs droits les uns des autres ».