Le porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah, Mohamed Abdessalam, qui dirige la délégation de ce mouvement aux négociations de paix au Koweït, a insisté sur la solution politique à la crise yéménite.
« Une solution politique pour la formation d’un conseil présidentiel passerait par la formation, d'abord, d’un gouvernement d’union nationale, composé de tous les groupes politiques », a affirmé Mohamed Abdessalam.
Selon le site d'information al-Ahed, lors de la première réunion du 2ème tour de négociations au Koweït, Abdessalam a demandé à l'ONU d’assumer ses responsabilités en ce qui concerne la situation humanitaire déplorable au Yémen, en raison de l'embargo imposé par l’Arabie saoudite. Il a demandé la fin immédiat de l'embargo.
« Toute les parties doivent se mettre d'accord sur des mesures à prendre pour assurer la sécurité du pays. Les avions de l’ennemi continuent de perpétrer quotidiennement des crimes, et les pro-Hadi ne respectent pas le cessez-le-feu », a-t-il ajouté. Il a insisté aussi sur la nécessité du retrait des forcés étrangères, et a demandé des garanties pour indemniser les victimes et reconstruire le Yémen.
Le 2ème tour de négociations de paix se déroulent au Koweït depuis samedi. Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, émissaire des Nations unies pour le Yémen, a qualifié ce tour de négociations de "sensible" et a demandé à toutes les parties en lisse de faire preuve de bonne volonté afin de trouver une solution acceptable pour la crise.