Le rapport 2015 d’Amnesty International (AI) stipule que le gouvernement bahreïni continue à réprimer la liberté d’expression et à pratiquer la torture, la tyrannie et la non-transparence à l'encontre des opposants politiques.
Le nouveau rapport 2015 d’Amnesty International qui se préoccupe de la situation des droits de l’Homme dans 160 pays dont Bahreïn, souligne que les responsables bahreïnis ont déchu de leur nationalité 208 individus dont 9 enfants et contraint certains d’entre eux à quitter leur pays.
AI condamne également la pratique systématique de la torture pour faire passer aux aveux les condamnés dont les jugements sont dépourvus de transparence.
« Le gouvernement de Manama poursuit sa politique de la répression de la liberté d’expression, des manifestations et des opposants actifs sur les réseaux sociaux. Certains leaders de l’opposition se trouvent derrière les barreaux. Certains autres sont des prisonniers d’opinion. La torture et la maltraitance sont monnaie courante à Bahreïn », ajoute le rapport d’Amnesty International.