Le président français, François Hollande, lance un appel à la cohésion et à l'unité nationale en France, lors d'une réunion de crise de son gouvernement après l'attentat meurtrier de Nice (sud-est) qui a suscité de vives critiques sur l'impuissance de l'exécutif.
« Face aux tentations de diviser un pays, face à ce risque, il faut rappeler l'unité et la cohésion et la cohérence de ce pays autour des valeurs qui sont les siennes", a souligné le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l'issue de la réunion.
De son côté, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré que l'auteur de l'attentat de Nice, revendiqué par le groupe terroriste Daech, semblait s'être radicalisé très rapidement, et a évoqué un attentat d'un type nouveau qui montre l'extrême difficulté de la lutte antiterroriste.
« Le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a tué 84 personnes au volant de son camion jeudi soir, n'était pas connu des services de renseignement », a répété M. Cazeneuve, soulignant que désormais, « des individus sensibles au message de Daech s'engagent dans des actions extrêmement violentes sans nécessairement avoir participé aux combats, sans nécessairement avoir été entraînés".
Par ailleurs, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice.
Quatre hommes, membres de l'entourage de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ont été interpellés vendredi et samedi et placés en garde à vue, a-t-on appris de sources judiciaires.
Son ex-épouse était en outre toujours en garde à vue samedi matin.
Avec l'AFP et Sputnik