L'opposant bahreïni Nabil Rajab reste en détention après le rejet par la justice d'une demande de libération de ses avocats.
M. Rajab est apparu mardi devant la cour criminelle où il est poursuivi pour "insulte à un corps constitué et à un pays voisin (l'Arabie saoudite) ainsi que pour propagation de fausses nouvelles", a précisé dans un communiqué le Bahrain Centre for Human Rights (BCHR).
Ces accusations se basent sur des tweets de M. Rajab en 2015, dans lesquels il avait évoqué des "tortures" dans la prison de Jaw à Bahreïn et critiqué l'intervention militaire saoudienne au Yémen, selon le BCHR.
M. Rajab "restera en détention en attendant la reprise de son procès" le 2 août, indique l'ONG.
Il est l'un des animateurs du mouvement de contestation qui réclame depuis plusieurs années une véritable monarchie constitutionnelle à la dynastie sunnite.
Bahreïn, allié des Etats-Unis, est secoué par des troubles depuis la répression en 2011 du mouvement de contestation animé par la majorité chiite