La capitale sud-soudanaise a connu mercredi une deuxième journée sans combats, permettant les premières évacuations de ressortissants étrangers et le traitement des blessés.
Juba a été le théâtre, de vendredi à lundi, d'affrontements entre forces fidèles au président Salva Kiir et ex-rebelle aux ordres du vice-président Riek Machar. La présidente de la Commission de l'Union africaine incriminé les deux dirigeants pour cette violence meurtrière. Une trêve décrétée lundi soir par MM. Kiir et Machar a jusqu'à présent été respecté.
Mais le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a estimé mercredi "qu'on ne peut pas exclure de nouveaux affrontements" à Juba. Il a signalé une "mobilisation" des forces.
Le Soudan du Sud, indépendant depuis 2011, est déchiré depuis décembre 2013 par une guerre civile marquée par des massacres inter-ethniques et qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et près de trois millions de déplacés.