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Accord nucléaire, un an après...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif se sont brièvement rencontrés jeudi en tête-à-tête à l'ONU sur le dossier nucléaire iranien, une première historique. ©AFP

Le Porte-parole du Département d'Etat a réagi à la mise en garde lancée par le Président Rohani contre les conséquences d'une violation continue de l'accord nucléaire.

John Kirby dit que son pays a respecté jusqu'ici tous ses engagements pris dans le cadre de l'accord nucléaire signé le 14 juillet 2015 avec l'Iran. 

Le Président Hassan Rohani a affirmé mercredi lors d'un discours que l'Iran ne tolérerait point les violations permanentes du plan d'action conjoint. Le Président faisait allusion au double projet que le congrès américain s'apprête à voter, l'un concernant l'achat de l'eau lourde iranienne et l'autre au sujet de la vente des avions boeing à l'Iran. Dans les deux cas, le congrès veut interdire toute transaction avec l'Iran. 

A la journaliste qui lui demandait si l'adoption de ces deux projets devrait ou pas pousser l'Iran à se retirer de l'accord nucléaire, John Kirby a affirmé : " Les Etats Unis s'estiment toujours engagés par l'accord mais si l'Iran y renonce, nous sommes dotés de tout moyen possible et imaginable pour réactiver le mécanisme des sanctions."

Le discours de mercredi du Président Rohani a été interprété par certains analystes comme une menace qui laissait entendre la volonté de Téhéran de relancer l'activité de ses réacteurs. 

Un an jour pour jour après la signature de l'accord nucléaire, les Iraniens en sont à se sentir "fustrés". Pour plus de 70% des Iraniens, interrogés par l'Institut de sondage national, " l'accord n'a pas donné lieu aux résultats escomptés ". 

" Il s'agissait d'un accord qui aurait dû être suivi par la levée des sanctions contre l'Iran, par l'ouverture du marché international sur l'économie iranienne. Or aucun de ces faits ne s'est produit. Peu après la signature de l'accord, les Etats-Unis ont activé le volet "non nucléaire" des sanctions contre l'Iran, ce qui a empêché les grandes banques d'entrer en transaction avec leurs homologues iraniens. Idem pour les grandes sociétés économiques qui refusent toujours de signer des contrats avec l'Iran par crainte des représailles américaines.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV