L’Elysée a annoncé mercredi la tenue fin août en Italie d'un sommet sur la sortie du Royaume-Unis de l’Union européenne entre François Hollande, le président français, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil italien Matteo Renzi.
Cette annonce intervient le jour de l'installation à Downing Street de Theresa May, deuxième Première ministre de l'histoire du Royaume-Uni, désormais chargée de mettre en œuvre la sortie de son pays de l'Union européenne.
Les dirigeants européens n'ont pas caché leur impatience de voir l'exécutif britannique clarifier ses intentions, afin de dissiper les incertitudes nées du vote du 23 juin. "Plus tôt commenceront les négociations, mieux ce sera pour tout le monde", avait souligné mardi le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault.
La décision de sortir de l'UE est "le choix de la Grande-Bretagne et cela doit être respecté", a abondé mercredi le porte-parole du gouvernement français Stéphane Le Foll. "Il faut maintenant que chacun se mette dans une position qui va consister à défendre les intérêts et de la Grande-Bretagne d'un côté, et de l'autre les intérêts de l'Europe", a-t-il ajouté.
Le 23 juin dernier, 17,4 millions de Britanniques ont voté en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (soit 51,9 %) contre 16,1 millions ayant voté pour le maintien dans l'UE. La participation a été de 72,2 %.