Au Burundi, la commission indépendante des droits de l'Homme a fait état de l'existence d'une volonté nationale pour lutter contre le trafic humain.
Selon Xinhua, cette commission a annoncé que les institutions du pays, ainsi que les autorités judiciaires et sécuritaires et les organes religieux et civils se disent tous déterminés à contribuer à la lutte contre le trafic humain.
"De nombreuses personnes sont menacées au Burundi par les bandes de trafic humain", a annoncé la commission dans un communiqué.
Depuis le début des tentatives du président Pierre Nkurunziza en avril 2015 pour rester au pouvoir, le Burundi est le théâtre des tensions politiques.
L'insécurité dans plusieurs régions a mené plus de 250.000 citoyens à fuir vers pays voisins: l'Ouganda, le Rwanda et la RDC. Dans cette situation chaotique, les bandes de trafic humain développent leurs activités.