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Il y a actuellement un sommet UE-Balkans à Paris

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Sommet UE-Balkans à Paris, le 4 juillet 2016. ©AFP

Le 3ème Sommet UE-Balkans qui se déroule depuis hier 4 juillet 2016 à Paris, réunit les chefs de gouvernement des six pays des Balkans occidentaux : la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, le Kosovo, la Macédoine et l’Albanie.

François Hollande, Angela Merkel et Matteo Renzi se sont donc retrouvé hier lundi à Paris à cette fin. Federica Mogherini et d’autres dirigeants européens devaient aussi les rejoindre.

Après Berlin en 2014 et Vienne en 2015, cette année,  c’est  Paris qui organise donc le sommet UE-Balkans.

Prévu de longue date, il doit permettre de resserrer les liens entre l’Union européenne et ces pays d’Europe centrale, dans un contexte de crise de la communauté européenne avec le récent Brexit.

Le processus d’adhésion de ces pays à l’UE n’est pas officiellement à l’ordre du jour mais on suppose qu’il sera néanmoins mis sur la table. En effet, alors que le Royaume-Uni sort de l’UE, la procédure d’entrée est déjà engagée pour plusieurs pays comme le Monténégro et la Serbie qui ont déjà démarré les négociations d’adhésion.

L’ancienne République yougoslave de Macédoine et l’Albanie ne sont elles, pour le moment que de simples candidats.

Quant à la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo, ils sont considérés par l’UE comme des « candidats potentiels ».

400 millions d'euros dont près de 140 millions de fonds européens, devraient être mobilisés pour des projets de coopération régionale, en matière de voies de transit, de réseaux énergétiques ou de jeunesse.

Par ailleurs, un «Office pour la jeunesse de la région des Balkans », sur le modèle de l'Office franco-allemand pour la jeunesse, devrait être crée.

Les dirigeants présents évoqueront aussi la « route des Balkans » empruntée par de nombreux migrants syriens et irakiens, ainsi que la lutte antiterroriste car la région serait considérée « comme une voie d'accès pour les combattants étrangers ».

Source : Avec Ouest France


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV