« Il est forte possible que la Turque ferme ses frontières communes avec la Syrie pour empêcher l'infiltration des terroristes », c’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur russe en poste à Damas Alexandre Kinchtchak.
Les présidents russe et turc se sont entretenus au téléphone mercredi pour la première fois depuis le début de la crise diplomatique entre Moscou et Ankara. A l’issue de cette conversation téléphonique avec son homologue turc le président russe Vladimir Poutine a ordonné la levée des sanctions contre la Turquie dans le domaine touristique et la "normalisation" des relations commerciales entre les deux pays.
Le 24 novembre 2015, un bombardier russe Su-24 avait été abattu par l'aviation turque près de la frontière syrienne, provoquant la mort du pilote, tué alors qu'il retombait en parachute après s'être éjecté.
Lundi, le président truc Recep Tayyip Erdogan a présenté ses excuses pour cette affaire dans un message envoyé à Vladimir Poutine, a expliqué le Kremlin.
L’ambassadeur russe a également annoncé jeudi que Damas a proposé que le ministre syrien de la Défense tient une réunion avec ses homologues iranien et russe.
Depuis 2011 et début de la guerre contre la Syrie les terroristes utilisent régulièrement les frontières turques pour s'infiltrer sur le territoire syrien.