Pour le secrétaire général des Nations unies, le blocus israélien de Gaza est une punition collective.
En déplacement à Gaza, Ban Ki-moon a qualifié le blocus de Gaza de punition collective alimentant l'escalade des violences.
M. Ban a estimé que ce blocus étouffe les habitants, détruit l'économie et entrave la reconstruction de cette région ravagée par trois offensives israéliennes depuis 2008.
"C'est une punition collective dont les responsables devraient rendre des comptes", a-t-il poursuivi lors de sa quatrième et dernière visite à Gaza en tant que secrétaire général de l'ONU.
"Aujourd'hui, 70% des Gazaouis ont besoin d'une aide humanitaire. La moitié des jeunes gazaouis n'ont pas ou ont peu de perspectives d'emploi ou d'espoir", a-t-il indiqué.
"Cette situation ne peut pas perdurer, elle alimente la colère et le désespoir, elle augmente le danger d'une escalade des hostilités", a affirmé M. Ban.
La visite de M. Ban à Gaza intervient au lendemain de l'annonce par Israël du maintien du blocus de cette enclave palestinienne malgré un accord de normalisation avec la Turquie qui réclamait sa levée.
Lundi, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé n'être pas prêt à renégocier le blocus terrestre, maritime et aérien imposé depuis 10 ans par Israël à la bande de Gaza.