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Nouveau rapport du renseignement saoudien remis au gouvernement bahreïni

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le commandant en chef de la forec Qods, Ghassem Soleymani.

Le site d'analyses Pars News rapporte que le projet du gouvernement de Manama pour éliminer l'opposant Cheikh Issa Qassem avait été planifié en deux étapes: d'abord, l'échéance de sa nationalité, puis un deuxième procès pour le condamner à mort au cas de la résistance de sa part ou de la part de ses partisans. 

Le communiqué du général Soleymani a mis, dit-on, en échec le projet des Al-Khalifa.

Pars News a rappelé que les dirigeants du mouvement réformateur de Bahreïn avaient opté jusqu’à présent pour des méthodes pacifiques et la résistance civile et non-violente, mais que ces derniers jours, suite à l’erreur stratégique commise par le régime d'Al-Khalifa qui a retiré la nationalité à Cheikh Issa Qassem, il paraît que les protestations prennent une forme "opérationnelle", ce qui pourrait modifier complètement le rapport des forces sur le plan sécuritaire. 

Dans un nouveau rapport remis au régime Al-Khalifa, le renseignement saoudien (General Intelligence Presidency, GIP) estime que le nombre des Bahreïnis, qui protestent contre le régime par des méthodes pacifistes et non-violentes, s'élève à plus de 600.000. Or, si cette population se livrait à des méthodes "révolutionnaires", la donne serait complètement bouleversée dans ce pays.

Le rapport a estimé que si seulement 15% des protestataires avaient la conviction de se tourner vers les méthodes non pacifiques, il s'agirait d'environ 90.000 personnes, ce alors que le régime de Manama dispose de moins de 10.000 effectifs militaires et administratifs.

Dans son rapport remis vendredi 24 juin au gouvernement de Manama, le renseignement saoudien a estimé que le communiqué du général Qassem Soleymani, commandant des Forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, pour mettre en garde contre les conséquences de la décision du régime bahreïni, a mené à l'échec le plan du régime d'Al-Khalifa.  

Auparavant, le renseignement saoudien avait indiqué dans un autre rapport aux autorités bahreïnies: "Il n’existe aucune voie terrestre entre l’Iran et Bahreïn. Toutes les voies maritimes étant contrôlées, le gouvernement iranien ne peut donc apporter aucune aide militaire ou économique aux protestataires."

Pourtant dans son rapport de vendredi dernier, le renseignement saoudien a prétendu que le communiqué du général Soleymani laisserait croire que les protestataires bahreïnis aient reçu d'importantes aides en provenance de l'étranger !  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV