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Syrie: le scandale au sein du renseignement jordanien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des marines américains expliquent à un soldat jordanien la façon de tirer un M-4. (Archives)

Les armes que les Etats-Unis ont envoyées aux soi-disant rebelles modérés en Syrie, se vendent sur le marché noir en Jordanie.

Selon le New York Times, ces armements d'une valeur de plusieurs millions de dollars auraient été volés par les agents du renseignement jordanien avant d'être vendus aux trafiquants d'armes. Il s'agirait de kalachnikov, de mortiers et de lance-roquettes.

Il s'agirait d'une partie des armes qui auraient été utilisées dans la fusillade mortelle qui a provoqué en novembre dernier la mort de cinq militaires jordaniens dans un centre de police à Amman.

Les Etats-Unis et leurs alliés arment et entraînent depuis 2011 des terroristes en Syrie. Daech utilise souvent des armes américaines.

Le journal qui se réfère à la chaine Al Jazeera, pointe du doigt le projet de formation des "rebelles modérés" entaché "de défaillances et de multiples défauts" comme étant à l'origine de ce scandale. Obama avait promis que la formation "de bons terroristes" se déroulerait sous une surveillance stricte.

Selon les responsables jordaniens, les officiers de renseignement jordaniens auraient perçu des sommes colossales après la vente de ses armements avec lesquelles ils se seraient offerts des produits de luxe, comme des smartphones ou encore des voitures de sport.

Le ministre jordanien du Renseignement a violemment rejeté ces accusations qui entachent les officiers jordaniens. Les représentants de la CIA et du FBI ont refusé tout commentaire de leur côté.

Le programme de formation des terroristes par les Etats-Unis a commencé en 2013 sous le nom de code "Timber Sycamor" . A ce programme participaient outre la CIA, les renseignements de plusieurs pays arabes. L'objectif consistait à renforcer les anti-Assad.

Le New York Times affirme que les Etats-Unis et l'Arabie saoudite ont apporté une plus large contribution à ce programme dans la mesure où ils y ont impliqué de nombreux agents, des fonds colossaux ainsi que de grandes quantité d'armements.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV