La colère ne tombe pas à Bahrein....ni en Iran, ni en Irak ni ailelurs dans le monde chiite.
4 jours après la décision du ministère bahreini de l'Intérieur de déchoir de sa nationalité, le leader des chiites bahreinis, le régime impose un black out total sur l'ensemble du pays.
Alors que les services internet sont interrompus dans la région de Diraz, lieu de naissance de Cheikh Issa Qassam, les forces de sécurité multiplient les arrestations, les convocations devant la justice. tout sit-in ou manifestation pacifique est violemment réprimés par la police ou les forces de sécurité.
L'opérateur de téléphonie mobile Batelco qui propose des services d’internet a déclaré à ses usagers à Diraz ne plsu être capable d'assurer ses services en raison d'une panne technique.
Sur le plan politique, la tension monte entre Manama et Téhéran. Le ministre bahreini des AE s'en est violemment pris à l'Iran, l'accusant '"d'assasiner les innocents et de renverser les régimes"
Ces accusations inouies sont formulées alors que l'Arabie saoudite, principal soutien de Bahreïn, se trouve depuis plusiuers années à la tête d'un mouvement belliciste qui cherche à éliminer " les leaders chiites à travers le monde".
Riyad a exécuté en janvier 2016 le leader des chiites saoudiens, Cheikh Nimr al Nimr, seulement un mois après la descente policière sanglante de l'armée nigériane contre le village chiite de Zariya où elle a enlevé le leader des chiites nigérains Zakzaky et tué plus d'un millier de ses disciples.