Le magazine allemand Der Spiegel, citant des sources gouvernementales, a écrit qu’après les tractations de ses ministres des Affaires étrangères et de l’Economie, la chancelière allemande Angela Merkel avait fini par céder et ne s’opposait plus à la visite du président iranien, Hassan Rohani, en Allemagne.
Selon le gouvernement allemand, Mme Merkel a cessé de s’opposer au déplacement en Allemagne du président Rohani, qui se rendra probablement cette année à Berlin.
En se basant sur les informations dont dispose le gouvernement allemand, Der Spiegel a publié cette nouvelle tout en demandant des explications détaillées aux autorités de Berlin.
Frank-Walter Steinmeier et Zigmar Gabriel ainsi que le secteur économique allemand demandaient toujours à la chancelière Merkel d’inviter le président iranien à voyager en Allemagne ; tout cela l’a amenée à revenir sur sa décision.
Selon ce rapport, la chancelière allemande refusait jusqu’ici d'inviter Rohani pour le soutien de l’Iran au Hezbollah libanais et au gouvernement syrien et son refus de reconnaître Israël.