Deux journalistes nigériens et leur imprimeur arrêtés le 8 juin pour « divulgation des documents scellés provenant d'une perquisition » et « commentaires tendant à influencer la décision du juge » ont été condamnés hier à 3 mois de prison avec sursis.
L'avocat de la défense déplore le non-respect de la loi portant dépénalisation du délit commis par voie de presse : « Sur le principe de la loi applicable, les journalistes ont un statut particulier. Et leur condamnation ne doit pas se faire sur la base du droit commun, car il y a une ordonnance sur la dépénalisation du délit de presse ».
Il précise que la justice nigériane a été influencée dans sa décision par plusieurs hautes personnalités et qu’il allait exercer aussitôt un recours en appel.
Source : Avec BBC