Clinton a annoncé dans un discours prononcé hier lundi dans l’Ohio : « Ce qui doit attirer particulièrement notre attention est le fait qu’il faut empêcher l’extrémisme et lutter contre les efforts fournis par Dach et autres réseaux terroristes internationaux pour débaucher des personnes aux Etats-Unis et en Europe. Pour commencer, les saoudiens, les qataris, les koweïtis et les autres ne doivent plus laisser leurs citoyens financer les organisations terroristes. »
Elle a ajouté : « Ils doivent cesser les aides aux écoles et mosquées radicales qui mettent beaucoup de jeunes à travers le monde, sur la voie de l’extrémisme. »
Les déclarations de Clinton interviennent alors qu’avant-hier, un club de nuit à Orlando a été le théâtre d’une fusillade ayant coûté la vie à 49 personnes et que certains rapports lient cette attaque au groupe terroriste Daech.
Le sénateur Chris Murphy avait lui déclaré le 29 janvier 2016 que l’Arabie saoudite prenait en charge les finances de 24000 écoles religieuses au Pakistan afin d’y semer la haine et le terrorisme parmi les écoliers.
Or, l’agence de presse officielle jordanienne, PETRA a déclaré il y a peu que Riyad était l’un des principaux financeurs de la campagne électorale d’Hillary Clinton.
PETRA a publié le 12 juin 2016, les propos d’un entretien particulier avec le prince Mohammed Bin Salaman qui dévoilait que Riyad finançait 20% de la campagne de la candidate démocrate, Hillary Clinton.
L’agence de presse jordanienne a depuis supprimé de son site, cette information, en prétendant qu’il s’agissait d’un « Fake » et d’une attaque de hackers.