A la frontière entre l’Ethiopie et l’Erythrée, malgré la signature en 2000 d’un accord qui met un terme aux combats, le climat reste chaotique.
Dimanche, les populations de la région de Tserona dans le nord de l'Éthiopie ont également indiqué avoir vu un mouvement de masse de troupes éthiopiennes et de l'artillerie se dirigeant à la frontière avec l’Erythrée. Toutefois, une source gouvernementale a déclaré à la BBC ne pas être au courant des déplacements en question.
Un différend frontalier oppose depuis de longue date, l’Éthiopie à l'Érythrée concernant une zone attribuée à l’Erythrée, selon un jugement rendu par la commission de délimitation des Nations Unies. Mais l'Ethiopie a contesté la décision.
Par ailleurs, d’après un rapport d’une Commission d’enquête de l’ONU publié mercredi 8 juin à Genève, des crimes contre l’humanité auraient été commis en Erythrée depuis 1991.
La Commission a été mise en place en 2014 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour mener des investigations sur les violations des droits humains en Erythrée.
Il ressort du rapport que, depuis que l’Erythrée a accédé à son indépendance en 1991, «des crimes contre l’humanité, tels que l’esclavage, l’emprisonnement, la disparition forcée, la torture et d’autres actes inhumains, comme la persécution, le viol et le meurtre, ont été commis» dans ce pays d’Afrique, l’un des plus pauvres au monde.
Avec Agenceafrique