Le coordinateur de la délégation de l'opposition syrienne soutenue par l'Arabie saoudite, Riad Hijab, a déclaré que les discussions de paix pour la Syrie sont dans l’impasse.
Il a ajouté que cette délégation resterait toutefois engagée à la Déclaration de Genève et aux deux résolutions 2254 et 2118 qui définissent les conditions pour que soit constitué un gouvernement de transition jouissant du plein pouvoir exécutif.
Riad Hijab prétend que la Syrie a essayé de se soustraire à présenter des preuves probantes sur ce processus de transition politique et ajoute que la documentation présentée par le gouvernement syrien, qui la qualifie de principe de base, parle de l’intégrité territoriale de la Syrie, du caractère laïque du gouvernement, de la lutte contre le terrorisme, de l’interdiction d’introduire des armes pour les groupes terroristes, et ce alors que tout ce qui vient d’être évoqué n’a rien à voir avec la transition politique.
Ce haut responsable a en outre rejeté l'élargissement des membres des délégations participant aux pourparlers.
Staffan de Mistura, émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, a déclaré que le temps n’était pas venu pour fixer officiellement la date des pourparlers de paix pour la Syrie.