Selon l’agence de presse iranienne Mashregh citant Felestin al-Youm, suite à une fusillade dans la nuit d’hier, mercredi dans le centre de Tel Aviv, Benyamin Netanyahu qui venait de rentrer de Moscou a aussitôt convoqué une réunion d’urgence au ministère de la Guerre.
Etaient présents à cette réunion, le nouveau ministre de la Guerre, Avigdor Lieberman, le chef de la police, le chef de la sécurité intérieure (Shabak) ainsi d’un certain nombre d'autres responsables en charge de la sécurité du régime israélien.
La fusillade d’hier mercredi dans un centre commercial de la ville côtière de Tel Aviv a fait 4 morts et un certain nombre de blessés et les médias israéliens ont informé de l’arrestation de deux auteurs de l’attaque.
Les deux personnes ayant lancé l’opération palestinienne seraient selon le journal Haaretz, de la même famille et originaires du sud d’al-Khalil.
Des sources arabophones ont aussi précisé qu’il s’agirait de « Khalid Moussa Mohamed Shah » et de « Mohamed Ahmed Moussa Shahad Mokhatereh » originaires de la localité de Yatta.
Les médias israéliens ont en outre ajouté qu’était présent sur place au moment de la fusillade, Istik Shamouli de la Knesset et du parti travailliste israélien.
Néanmoins, d'après des sources policières citées par le quotidien Jerusalem Post, les deux assaillants portaient l'habit traditionnel des juifs ultra-orthodoxes.
Il existe donc des doutes sur l'origine de cette fusillade.
Les groupes de Résistance palestinienne ont tous salué cette opération qui " constitue une riposte aux crimes innombrables d'Israël". Le Hamas, le Jihad islamique et le FPLP ont insisté sur le fait que l'opération de Tel-Aviv s'inscrit dans la prolongation de la troisième Intifada de la Palestine. " C'est notre réponse aux assassinats ciblés, au meurtre de blessés palestiniens gisant par terre, aux raids incessants d'Israël, lit-on dans des communiqués séparés signés par ces groupes palestiniens.
Le FPLP relève de son côté que cette opération s'est déroulée tout près du ministère de la Guerre d'Israël et que cet aspect est une mise en garde lancée au nouveau ministre de la Guerre, l'extrémiste Avigdor Liberman.
Certains analystes relèvent toutefois un point : cette opération, produite quelques jours après la nomination de Liberman, pourrait lui donner les coudés franches pour mieux appliquer ses politiques. Très contesté dans l'opposition, Avigdor Liberman a promis d'agir dans le cadre défini par son parti aussi bien en politique extérieur que dans les dossiers tel que la crise avec les palestiniens.
