L'Iran met en garde contre la décision du tribunal de Bahreïn d'alourdir la peine d'emprisonnement de Cheikh Ali Salman, une décision qui complique la donne dans le Royaume.
Le Porte-parole de la diplomatie iranienne, Hossein Jaberi Ansari, a dénoncé une mesure qui "ne réglera pas la crise et qui profitera aux extrémistes." Lundi, une cour d'appel a condamné le leader de l'opposition, Al-Wefaq, Cheikh Salman à neuf ans de prison, contre quatre ans prononcées en première instance.
Cheikh Salman a été arrêté en décembre 2014, pour tentative de renversement du régime des Ale-Khalifah et ce, en collaboration avec les puissances étrangères. Cheikh Salman dément catégoriquement ces accusations et affirme soutenir des réformes pacifiques.
Bahreïn est depuis 2011, le théâtre d'un soulèvement populaire réprimé dans le sang.