La Haute cour d’appel a ainsi fortement alourdi la peine de quatre ans de prison infligée en première instance en juin 2015 à cette figure d'opposition pacifique au régime des Al-e Khalifa. Le parti de Salmane, Al-Wefaq, a qualifié le verdict d'inacceptable et de provocateur. Le cheikh Salmane a été arrêté en décembre 2014, après avoir été accusé de tentative de renversement du gouvernement au pouvoir et de collaboration avec les puissances étrangères. Le cheikh n'a cessé d'exiger toutefois des réformes pacifiques dans le royaume.
Bahreïn est depuis 2011 le théâtre d'un soulèvement pacifique, sans cesse réprimé par le pouvoir. La répression a laissé des dizaines de morts et des centaines de blessés. Beaucoup d'autres ont fini derrière les barreaux.