Lors d’une rencontre avec le nouveau président de la Radiotélévision iranienne (IRIB), le président Rohani a insisté sur le rôle de cette organisation dans l’approfondissement de la confiance et l’élargissement des relations entre le peuple et l’Etat.
Recevant samedi 28 mai M. Abdolali Ali-Asgari, le président iranien a plaidé pour une supervision sérieuse de l’IRIB. Il a fait remarquer que le gouvernement reconnaissait l’indépendance professionnelle de la radiotélévision en tant qu’organisation, tout en préconisant la supervision sérieuse des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire de l’IRIB en vertu du principe 175 de la Constitution.
« L’approche critique et constructive fait partie des devoirs cruciaux des mass médias dont la radiotélévision. Mais ce qui est considéré comme indésirable, c’est la destruction, la campagne de désinformation, la diffamation et le mensonge », a déclaré le président Rohani.
Pour le président iranien, toute activité marquée par les clivages politiques au sein de la radiotélévision est inadmissible : " Il revient à nous tous de ne pas aller à rebours des recommandations du Guide suprême, de ne pas attiser le feu de la polarisation de la société et de se rendre compte que la division fait partie des complots de l’ennemi."
De son côté, le président de l’IRIB a déclaré que selon le Guide suprême de la Révolution islamique, le soutien aux gouvernements faisait partie des missions de la radiotélévision, tout en estimant que l’affaiblissement du gouvernement était au détriment du peuple.
« Dans ses programmes, l’IRIB appliquera l’économie de résistance et soutiendra les petits et les moyens producteurs », a-t-il indiqué.