Ahmed al-Hamadi, le procureur de Bahreïn, a déclaré que 14 personnes, accusées d’avoir porté atteinte à la sécurité, commis des actes de sabotage et attaqué au cocktail Molotov la préfecture de police, avaient été condamnées à des peines allant de 3 à 15 ans de prison.
Depuis la mi-février 2011, des milliers de Bahreïnis réclament, en organisant des manifestations et rassemblements dans les rues, la réforme politique, l’instauration de la démocratie et le retrait des Al Khalifa du pouvoir.
Mais le régime fait usage de la violence contre les protestataires. Manama a également introduit nombre de forces de sécurité saoudiennes et émiraties pour réprimer ces protestataires.
Jusqu’à présent, des dizaines de personnes ont perdu la vie lors d’affrontements, tandis que des centaines d’autres étaient blessées.
Les organisations de défense des droits de l’homme ont à ce jour émis plus de 150 communiqués en condamnation des répressions commises par le régime des Al Khalifa qui, faisant fi de ces critiques, continue de réprimer ses opposants.