L'ONG Amnesty International a demandé mercredi 25 mai aux pays européens de ne plus vendre des armes et des équipements à la police égyptienne.
Selon l'AFP, près de la moitié des pays membres de l'Union européenne sont accusés, par Amnesty International, de vente d'armes et d'équipements à la police égyptienne, qui s'en servirait pour réprimer les citoyens et torturer les opposants dans la prison.
Dans un communiqué publié ce mercredi, l'ONG internationale a dénoncé l'Allemagne, la Bulgarie, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne et la République tchèque d'avoir vendu plus d'armes et d'équipements à la police égyptienne que les autres pays européens.
Paris, Berlin et Londres ont été dénoncé particulièrement pour avoir exporté des technologies de pointe en Egypte et avoir ainsi permis au pouvoir d'exercer un contrôle accru sur ses citoyens.
"Ces pays risquent d'être complices des exécutions extraordinaires, des disparitions forcées et des tortures", peut-on lire dans le communiqué.
En réaction au communiqué d'Amnesty International, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a accusé l'ONG d'exagérer. "Les armes et les équipements de la police ont eu un rôle considérable dans le rétablissement du calme et la lutte contre le terrorisme", a-t-il déclaré.