La Grèce s'apprêtait dimanche à adopter de nouvelles mesures de rigueur réclamées par ses créanciers comme condition pour le versement de la prochaine tranche de prêt avant une réunion de l'Eurogroupe mardi.
Selon l'AFP, de nouvelles manifestations étaient prévues dimanche après-midi à Athènes devant le Parlement et tous les transports publics étaient bloqués dans la capitale pour le week-end avant l'adoption de nouvelles mesures très impopulaires.
Car sauf surprise, le Parlement grec devait approuver après minuit, dans la nuit de dimanche à lundi, un projet de loi qui prévoit un mécanisme de correction automatique en cas de dérapage budgétaire et des mesures supplémentaires pour accélérer les privatisations et augmenter les taxes indirectes.
Le texte de 7.000 pages a déjà été adopté vendredi en commission parlementaire avec les seules voix de la majorité gouvernementale qui allie la gauche Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras au petit parti souverainiste Anel.
Le gouvernement grec espère que l'adoption de ces mesures de rigueur permettra la reprise du plan d'aide accordé l'été dernier par la zone euro mais bloqué depuis plusieurs mois.
Athènes attend que ses créanciers débloquent mardi quelque 5,4 milliards d'euros et allègent l'énorme dette grecque qui représente environ 180% de son produit intérieur brut.