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Ces avions qui... disparaissent

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Vol EgyptAir Paris-Le Caire: un Airbus A320 a disparu au-dessus de la Méditerranée avec 66 personnes à bord. Daech a revendiqué le crash.© RFI

Thèses et antithèses. L'aviation avec une histoire vieille de plus d'un siècle est confrontée depuis ces deux dernières années à d'étranges accidents, d'attentats voire même des disparitions.

L'Airbus A320 de la compagnie Egyptair qui effectuait, jeudi dernier, la liaison Roissy-Charles de Gaulle (France)-Le Caire (Egypte) ayant à son bord 66 personnes dont une algérienne, a disparu des radars une heure avant son arrivée à destination. Si l'événement fait la Une de l'actualité, celle-ci est saturée de commentaires, d'hypothèses, d'interrogations mais très peu d'informations.

Aux dernières nouvelles, des débris de l'appareil ont été repérés à quelques kilomètres des côtes égyptiennes. Il faudra attendre encore plusieurs jours et semaines, voire des mois pour espérer une explication de ce nouveau drame de l'aviation civile. Mais déjà, il y a lieu de s'interroger sur ces équipements de détresse dont sont pourvus les avions et qui restent sans effets. Comme il y a lieu de s'interroger finalement à quoi peuvent bien servir les tours de contrôle qui se relaient pour suivre un avion tout au long de son trajet.

Ce n'est pas la première fois que les signaux de détresse n'empêchent pas pour autant le crash d'un avion et que les alertes des pilotes aux contrôleurs aériens avec lesquels ils sont pourtant reliés en permanence, restent sans résultats. Ce phénomène a commencé le 8 mars 2014 avec l'avion qui reliait Kuala Lumpur (Malaisie) à Pékin et qui a disparu en vol avec les 239 personnes qu'il transportait.

Des proches des passagers de l'Airbus A320 d'EgyptAir le 19 mai 2016.

Le mystère reste, à ce jour, entier. Ensuite se sont succédé d'autres accidents énigmatiques où se mêlent des situations inédites. Celle du copilote qui précipite son appareil contre une montagne, celle d'une bombe cachée dans une canette de soda ou encore celle de l'avion civil pulvérisé par un missile. Des cas qui ne semblent pas identiques, mais qui ont tout de même des points communs. 

Les boîtes noires aussi; difficilement retrouvables et qui nécessitent du temps pour«parler»; peuvent être «endommagées» alors qu'elles sont réputées résister à des épreuves extrêmes. De plus, la recherche de la vérité est compromise par les intérêts divergents des Etats.

Dans le cas de l'Airbus A320, l'Egypte penche vers l'attentat terroriste alors que la France, d'où a décollé l'appareil, ne veut pas de cette piste car ce serait admettre que ses aéroports ne sont pas sécurisés. Il y a manifestement des failles dans le dispositif de protection d'alertes et de localisation des avions de ligne. Les efforts ne sont pas à la hauteur des drames qui se succèdent. La porte blindée de la cabine s'est avérée une mauvaise idée avec le cas de l'A320 de la Germanwings en mars 2015. L'époque des pirates de l'air est révolue. Le dernier d'entre eux réclamait...sa femme!

 

Lexpressiondz

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SOURCE: FRENCH PRESS TV