L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a demandé mercredi 18 mai à Vienne la reprise le plus tôt possible des négociations de paix.
Cité par l'AFP, il s'est dit confiant quant à la reprise des pourparlers de paix, à condition que ce processus reprenne immédiatement pour ne pas perdre la volonté et les occasions qui existent actuellement pour trouver une solution à la crise syrienne.
Les déclarations de Staffan de Mistura interviennent un jour après la fin des réunions du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) à Vienne, sans aboutir à aucun résultat tangible.
A l'issue de la réunion de 17 pays membres du GISS, co-présidée par les Etats-Unis et la Russie, la communauté internationale a promis de renforcer le plan de cessation des hostilités en Syrie, et d'envoyer plus d'aides humanitaires aux populations civiles.
Mais le GISS n'a pas réussi à fixer une date pour la reprise des pourparlers entre le gouvernement de Damas et l'opposition.
Cependant, Staffan de Mistura estime qu'il y a encore "de l'espoir" :
"Nous annonçons aux Syriens et à la communauté internationale que nous pourrons relancer les pourparlers de paix, car il est évident pour tout le monde qu'il n'y a pas de solution militaire à cette crise."
L'émissaire spécial de l'ONU a rappelé que le mois de ramadan commencerait le 6 juin et qu'il fallait agir vite pour "ne pas perdre les occasions existantes".