La police française a informé, ces derniers jours, que la plupart des groupes qui protestent contre la réforme de la loi du travail, ont été interdits de manifestation, a rapporté dimanche Le Figaro sur son site web.
Par ailleurs, Le Monde a rapporté le 16 mai qu’après trois mois de manifestations parfois émaillées de violences, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a décidé d'interdire plusieurs militants de manifester le 17 mai contre le projet de loi défendu par la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
Le Monde a écrit qu’au total, une dizaine du collectif d’Action Antifasciste Paris-Banlieue et du Mouvement interluttes indépendant (MILI) ont reçu des interdictions individuelles les sommant de ne pas participer au défilé du 17 mai.
Le Monde a publié un extrait du communiqué de l’Action antifasciste Paris-Banlieue qui précise que les destinataires sont par la police "interdits de séjour entre 11h00 et 20h00 dans les 6e, 7e, 14e et 15e arrondissements de Paris et, de 18h00 et jusqu’à 7h00 le lendemain, dans le périmètre autour de la place de la République", zone où se regroupe le mouvement Nuit Debout.
Selon Le Monde, le préfet de police de Paris explique la mesure en rappelant que ces manifestations "entraînent régulièrement des débordements" et que le militant contacté "a été remarqué, à de nombreuses reprises, lors de manifestations contre, notamment, les violences policières et le projet de réforme du code du travail".