Selon les sources proches des pourparlers au Koweït, Ould Cheikh semble avoir adopté les revendications de Riyad, prétendant qu’il s’agit d’ « une opportunité à ne pas rater ».
Selon l’agence Khabar qui se réfère à des sources proches des négociations, Ould Cheikh a proposé « un retour de 90 jours à Sanaa du gouvernement démissionnaire de Hadi qui a fui en 2015 à Riyad, puis la formation d’un comité militaire et sécuritaire en vue de l’application de l’accord onusien 2216 ».
Ould Cheikh propose aussi l’entrée dans des négociations politiques après l’application de ces demandes, ouvrant ainsi une nouvelle étape au Yémen légitimant la présence étrangère. Les propositions de Ould Cheikh outrepassent tous les accords stipulant que le Yémen doit être régi par un consensus lors de la période transitoire. La délégation de Sanaa (Ansarallah + armée) n’a pas encore émis de positions quant à ces propositions. Selon d’autres informations citées par Khabar, la délégation de Riyad a également proposé la dissolution des forces yéménites (armée + forces de sécurité).