S'étayant sur les aveux de certains prisonniers saoudiens, le chef du service de sécurité spécial des comités révolutionnaires du Yémen, Ali Hachem a annoncé que l’Arabie tramait la liquidation d'hommes politiques et de militaires yéménites dans le sud du pays.
Suite aux aveux de certains prisonniers saoudiens, les forces de sécurité publique du Yémen ont été informées de la mise en oeuvre d'opérations terroristes avec l'implantation de bombes dans certaines localités et zones d'habitation à Sanaa, la capitale, et dans d’autres provinces, a-t-il fait savoir.
Ali Hachem a précisé:
« L’Arabie envisage de propager le terrorisme au Yémen car elle s'en sert comme une arme pour nuire à la révolution et à la nation yéménites. »
Citant un prisonnier saoudien, il a fait part du soutien logistique et sécuritaire du ministère saoudien de la Défense à certains groupes terroristes, avant de constater qu'un an après l’agression de la coalition arabe contre le Yémen, le nombre des militaires saoudiens détenus dans les prisons yéménites était passé à 230 personnes.
Les services de renseignement saoudiens ont également arrêté en Arabie saoudite plus de 25 yéménites accusés d’avoir mené des activités dans des ONG et défendu ainsi la patrie et les comités révolutionnaires yéménites.
D’autre part, un homme politique yéménite a dressé un tableau des importantes questions abordées lors des récentes négociations de paix inter-yéménites au Koweït, à savoir : le pouvoir exécutif, la reprise de la formation d’un gouvernement d'union, la mise sur pied de comités sécuritaires et militaires, la définition d'un calendrier pour les modalités de formation d'un nouveau gouvernement et des comités.
« La cessation des hostilités et le succès des négociations nécessiteront un soutien constant et cohérent de la région ainsi que de la communauté internationale », a dit Ismail Ould Cheikh Ahmed. Et d'ajouter:
« J'exhorte les délégations à travailler ensemble pour surmonter leurs divergences et à développer des solutions de compromis sur la base de la résolution 2216 du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, lors des négociations au Koweït, l'accent a été mis sur le fait que tous les parties belligérantes doivent déposer leurs armes afin d'assurer l'étape de transition vers l'application des accords.