La présidente suspendue du Brésil, Dilma Rousseff, a fait une déclaration jeudi 12 mai au palais Planalto à Brasilia.
Ecartée du pouvoir par le Sénat jeudi, la présidente Rousseff a estimé que ce qui était en jeu au brésil était "le respect des urnes" et de la Constitution.
Dans sa première déclaration après le vote sénatorial ouvrant son procès en destitution, Dilma Rousseff, remplacée par son vice-président Michel Temer, a répété qu'elle était victime d'un "coup d'Etat" et d'une "farce juridique et politique", et que son gouvernement avait subi "un intense sabotage".
Elle a ensuite appelé les Brésiliens à "se mobiliser" contre ce "coup d'Etat" :
"Aux Brésiliens qui s'opposent au coup d'Etat, qu'ils soient de n'importe quel parti, je lance un appel : maintenez-vous mobilisés, unis et dans la paix. La lutte pour la démocratie n'a pas de date finale, c'est une lutte qui exige qu'on s'y consacre en permanence", a-t-elle déclaré, avant de souligner qu'elle n'aurait "jamais imaginé devoir lutter une nouvelle fois contre un coup d'Etat".