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Denis Ross: Les dirigeants moyen-orientaux se tournent vers Moscou

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les présidents russe et iranien, Vladimir Poutine et Hassan Rohani©Politico.com

« Les leaders des pays du Moyen-Orient s'adressent à Poutine et non pas à Obama. »

C’est ce qu’a affirmé l’ancien conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Denis Ross qui, dans une allégation anti-iranienne, a insisté sur la lutte contre l’influence régionale de l’Iran.

Dans une note publiée par la revue Politico, Denis Ross a fait allusion à ce qu’il appelle le penchant russe à renforcer son influence régionale et mondiale.

« Les Etats-Unis disposent de plus de forces que la Russie au Moyen-Orient. (…) Pourtant, les dirigeants des pays de la région se rendent ces jours-ci à Moscou pour s’entretenir avec Vladimir Poutine ; ils ne vont pas à Washington. »

Denis Rossa a pris un ton anti-iranien : « Les pays arabes de la région s’inquiètent de la montée en puissance de l’Iran ; or, depuis l’accord nucléaire, les politiques iraniennes n’ont pas changé et ce pays continue ses activités dans le cadre de son programme balistique. »

L’ancien conseiller du président américain a ensuite ajouté que les Arabes et Israël ont plutôt besoin des Etats-Unis que de la Russie ; « s’ils se tournent vers Poutine, cela s’explique plutôt par l’absence de volonté chez M. Obama, pour attester le pouvoir des Etats-Unis dans la région », a-t-il ajouté.

Denis Ross finit par élaborer des approches à adopter pour faire face à l’Iran, ce qui pourrait consister, selon lui, à durcir le ton contre ce pays en rapport avec le plan global d’action conjoint et à armer les tribus sunnites en Irak voisin.

Et en parlant de l’affaire syrienne, l’ancien conseiller de Barack Obama a plaidé pour les pressions sur le gouvernement syrien de Bachar al-Assad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV