« Les leaders des pays du Moyen-Orient s'adressent à Poutine et non pas à Obama. »
C’est ce qu’a affirmé l’ancien conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Denis Ross qui, dans une allégation anti-iranienne, a insisté sur la lutte contre l’influence régionale de l’Iran.
Dans une note publiée par la revue Politico, Denis Ross a fait allusion à ce qu’il appelle le penchant russe à renforcer son influence régionale et mondiale.
« Les Etats-Unis disposent de plus de forces que la Russie au Moyen-Orient. (…) Pourtant, les dirigeants des pays de la région se rendent ces jours-ci à Moscou pour s’entretenir avec Vladimir Poutine ; ils ne vont pas à Washington. »
Denis Rossa a pris un ton anti-iranien : « Les pays arabes de la région s’inquiètent de la montée en puissance de l’Iran ; or, depuis l’accord nucléaire, les politiques iraniennes n’ont pas changé et ce pays continue ses activités dans le cadre de son programme balistique. »
L’ancien conseiller du président américain a ensuite ajouté que les Arabes et Israël ont plutôt besoin des Etats-Unis que de la Russie ; « s’ils se tournent vers Poutine, cela s’explique plutôt par l’absence de volonté chez M. Obama, pour attester le pouvoir des Etats-Unis dans la région », a-t-il ajouté.
Denis Ross finit par élaborer des approches à adopter pour faire face à l’Iran, ce qui pourrait consister, selon lui, à durcir le ton contre ce pays en rapport avec le plan global d’action conjoint et à armer les tribus sunnites en Irak voisin.
Et en parlant de l’affaire syrienne, l’ancien conseiller de Barack Obama a plaidé pour les pressions sur le gouvernement syrien de Bachar al-Assad.