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Les enfants de Gaza dépérissent sous le régime du blocus, passé sous silence par la communauté internationale

La mère de la famille Abu Hindi pleure la mort de trois de ses fils brûlés vifs dans le camp de réfugiés d'al-Shati dans la ville de Gaza, le 7 mai 2016. ©AFP

IRNA - Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri a appelé, samedi dans un communiqué, la communauté internationale et les parties concernées à agir rapidement pour remédier à la triste situation dans la bande de Gaza.

Cette autorité palestinienne a mis l'accent sur les conséquences déplorables d'un tel blocus et rappelé les souffrances de ses habitants. « C'est devenu insupportable ! La vie à Gaza sous l’occupation, l’oppression et la collusion contre sa population, n’est plus possible », a-t-il lancé. 

Il a qualifié la mort récente de trois enfants palestiniens de crime résultant du blocus, il a accusé le régime israélien d'être le seul responsable de ce drame.  

Trois enfants palestiniens âgés de 2, 5 et 6 ans ont récemment été brûlés vifs dans un incendie causé par des bougies censées ramener de la lumière dans leur habitat privé d’électricité pour cause de blocus ; le quatrième enfant qui n’a que 6 mois a été transféré à l’hôpital pour blessures graves.

De même, Ismail Haniyeh, le vice-président du bureau politique du  Hamas, tient Israël pour responsable du maintien du blocus dans la bande de Gaza, tout comme l’Autorité autonome qui fait obstacle aux mesures destinées à rétablir Gaza dont son raccordement au réseau électrique arabe. 

La bande de Gaza, imposé à un blocus depuis 2007 par Israël et l'Egypte, est confronté à une grave crise de coupure d’électricité. En 2006, le régime israélien avait bombardé la seule centrale électrique de la zone.  

Dans sa résolution 1860 du 8 janvier 2009, le Conseil de sécurité des Nations Unies demande notamment « que l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux, puisse être distribuée sans entrave dans tout Gaza ».

Le blocus a été allégé le 1er juin 2010 par l'ouverture du point de passage de Rafah pour certaines denrées non-militaires. Mais Israël refuse l’entrée de matériel et de pièces de rechange pour la seule centrale électrique endommagée par les multiples bombardements notamment lors de la dernière offensive israélienne contre Gaza en été 2014.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV