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John Kerry se dit confiant quant au rétablissement du cessez-le-feu en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
John Kerry, secrétaire d'Etat américain, se dit confiant quant au rétablissement du cessez-le-feu en Syrie. ©AFP

Actuellement en visite à Genève, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est entretenu lundi au téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Après cet entretien téléphonique, John Kerry a dit aux journalistes qu’il était confiant quant au rétablissement du cessez-le-feu en Syrie en d'ici heures.

A Genève, le secrétaire d’Etat américain a rencontré séparément l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir.

L’accord de la cessation des hostilités avait été mis en application il y a deux mois entre l’armée et les opposants armés à Alep et dans d’autres régions syriennes, mais ce cessez-le-feu fragile s’est effondré pratiquement en raison des attaques du Front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) et de deux groupes terroristes soutenus par l’Arabie saoudite, c’est-à-dire Ahrar al-Cham et Jaish al-Islam.

Il y a deux semaines, le secrétaire d’Etat américain avait avoué qu’il était très difficile, voire impossible de distinguer sur le terrain le Front al-Nosra des groupes d’opposants que les Etats-Unis et leurs alliés qualifient de « modérés ».

John Kerry a accusé de nouveau le président syrien Bachar al-Assad de ne pas soutenir le processus des négociations de paix, en estimant que le président Assad saurait qu’au cas de la réussite des pourparlers, il n’aurait pas la chance, selon lui, de faire partie de la transition.

Contrairement à Washington et ses alliés qui rejettent le maintien au pouvoir du président Bachar al-Assad, l’Iran et la Russie sont d’avis que la crise en Syrie doit être réglée par le respect de la «feuille de route» proposée par le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), confirmée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le document du GISS envisage l’élaboration d’une nouvelle Constitution en Syrie, la tenue des élections présidentielles et législatives, sans interdire la candidature de Bachar al-Assad. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV